Bonjour,
La création d'un système de fichier (ext4) sur un volume est bien documentée : Manuels > mkfs ; mke2fs
mais la suppression l'est moins.
Peut-être n'a-t-on pas vraiment cette nécessité ?... je me pose la question.
Je comprends que l'on peut écraser un FS et les données qu'il contient,
en recréant un nouveau FS sur le volume.
Ça doit correspondre au terme "Formater" de l'ancien monde.
Pourtant,
si on n'a (temporairement) plus besoin d'un système de fichier et des données qu'il contient,
que l'on souhaite conserver le périphérique (ne pas modifier la table de partition),
mais revenir à un état du périphérique ⇔ état juste après création ( FDISK → " Command : n " ) avant création du FS (mkfs)
Comment doit-on faire ?
j'ai trouvé :
delpart Faire oublier une partition au noyau (ne manipule pas les partitions)
je crains le pire → ne plus pouvoir accéder à cette partition
de plus "ne manipule pas les partitions" doit signifier que le volume est conservé à l'identique ?... que le FS reste inchangé?
fdisk > Commande : t >> type=0 (fdisk ne le recommande pas → "unwise" )
c'est probablement juste une sorte de drapeau qui indique le type au système sans rien modifier au FS
J'ai testé :
# dd if=/dev/zero of=/dev/sdax
Je ne suis vraiment pas certain du résultat,
le FS (ext4) est endommagé ou supprimé ?
mais je ne connais pas de moyen pour diagnostiquer l'état réel du volume,
et je redoute qu'il ne faille aller examiner les données brutes sur le HDD (ça doit largement dépasser mes capacités).
Merci pour vos avis sur cette question.
Système de fichiers (ext4 FS) : Supprimer Le sujet est résolu
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En effet il peut s'avérer utile de supprimer les méta-données d'un système de fichiers ou autre structure de stockage comme celles du RAID logiciel, LVM, LUKS (volume chiffré) pour ne citer que les plus courantes. Tous ces formats n'enregistrent pas leurs méta-données caractéristiques (ou "signatures" qu'on appelle aussi familièrement "nombres magiques") au même endroit, donc l'application d'un format n'efface pas forcément les méta-données précédentes. Cela peut perturber les fonctions comme blkid qui identifient ces méta-données et les programmes qui les utilisent comme mount ou udev qui crée des liens symboliques persistants dans /dev/disk/by-{label,uuid} basés sur ces informations, les programmes qui utilisent ces liens symboliques, etc.
Un exemple : une clé USB sur laquelle on a écrit une image ISO contient les méta-données ISO 9660 dont son "étiquette" (son nom) à l'offset 32768 (secteur 64). Si on veut réutiliser la clé de façon traditionnelle, il est courant d'y recréer une table de partition à l'offset 0 et une partition à partir de l'offset 1Mi (secteur 2048), ce qui n'écrase pas les méta-données ISO 9660 situées entre les deux. L'effet est que le système, et certains gestionnaires de fichiers, voyaient encore l'étiquette ISO 9660 de la clé.
Certes on peut utiliser dd pour effacer quelques Mo au début du volume, ce qui est généralement suffisant. Dans le cas d'une partition, si on la supprime et la recrée fdisk proposera d'effacer les méta-données s'il en détecte. Mais tout ça, c'est lourd. Il existe un programme dont le but est d'identifier et optionnellement effacer les signatures de ces méta-données : wipefs.
Un exemple : une clé USB sur laquelle on a écrit une image ISO contient les méta-données ISO 9660 dont son "étiquette" (son nom) à l'offset 32768 (secteur 64). Si on veut réutiliser la clé de façon traditionnelle, il est courant d'y recréer une table de partition à l'offset 0 et une partition à partir de l'offset 1Mi (secteur 2048), ce qui n'écrase pas les méta-données ISO 9660 situées entre les deux. L'effet est que le système, et certains gestionnaires de fichiers, voyaient encore l'étiquette ISO 9660 de la clé.
Certes on peut utiliser dd pour effacer quelques Mo au début du volume, ce qui est généralement suffisant. Dans le cas d'une partition, si on la supprime et la recrée fdisk proposera d'effacer les méta-données s'il en détecte. Mais tout ça, c'est lourd. Il existe un programme dont le but est d'identifier et optionnellement effacer les signatures de ces méta-données : wipefs.
- lol
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Oui super intéressant.
Merci pour cette commande!
Merci pour cette commande!
Code : Tout sélectionner
# wipefs --help
Utilisation :
wipefs [options] <périphérique>
Effacer les signatures d’un périphérique.
Options :
-a, --all nettoyer toutes les chaînes magiques (FAITE ATTENTION !)
-b, --backup créer une sauvegarde de la signature dans $HOME
-f, --force forcer l'effacement
-i, --noheadings ne pas afficher les en-têtes
-J, --json utiliser le format de sortie JSON
-n, --no-act tout faire sauf l'appel d'écriture à write()
-o, --offset <nbr> index à effacer, en octets
-O, --output <liste> colonnes à afficher (voir ci-dessous)
-p, --parsable afficher au format analysable au lieu du format d'affichage
-q, --quiet supprimer les messages de sortie
-t, --types <liste> limiter l'ensemble de systèmes de fichiers, RAID ou tables de partitions
-h, --help afficher cette aide
-V, --version afficher la version
Colonnes de sortie disponibles :
UUID UUID de la partition/système de fichiers
LABEL étiquette du système de fichiers
LENGTH longueur de la chaîne magique
TYPE type de superbloc
OFFSET index de la chaîne magique
USAGE description du type
DEVICE nom du périphérique bloc
Consultez wipefs(8) pour obtenir des précisions complémentaires.
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Debian Unstable. Mate/LXQT. Dieu, en créant l'homme, a quelque peu surestimé ses capacités.
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